Les visages des victimes de violences sexuelles s'exposent à Bangui. Dans la capitale, la Maison de la mémoire, un centre culturel consacré à l'histoire récente du pays, accueille les œuvres du célèbre auteur de bandes dessinées centrafricain Didier Kassaï.
À l'ombre d'un arbre sur une petite chaise en plastique, Didier Kassaï a l'air concentré. Il croque un ultime visage : celui d'Aïsha, victime des milices anti-balaka. « C'est un portrait que j'ai fait uniquement au crayon, explique-t-il. Il n'y a pas de couleurs, donc du coup, pour ressortir ces effets il faudrait, soit jouer sur la lumière ou sur l'obscurité. C'est pour exprimer la douleur que la société n'est pas capable de voir. »
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