L'équipement des structures sanitaires, la revalorisation de la motivation, la régionalisation des recrutements, la transparence dans la mobilité des agents sont recommandés par des syndicalistes et praticiens, comme solution à la réticence de servir dans les zones reculées.
La fixation des agents de santé à l'intérieur du pays, « milieu difficile » (expression consacrée par le Ministère de la Santé), est une équation jusqu'ici sans solution. Depuis des décennies, des solutions ont été proposées. « Le préalable à la fixation des spécialistes, c'est l'équipement des hôpitaux et des structures de santé d'une manière générale », a souligné Mballo Dia Thiam, secrétaire général du Syndicat autonome des travailleurs de la santé et de l'action sociale (Sutsas). Pour lui, la réticence de servir dans certaines zones dites éloignées est observée depuis que le recrutement dans la fonction publique n'est plus autonomique pour les sortants de l'École nationale de développement sanitaire et social (Endss).
...