Flambée des prix, hausse vertigineuse, spéculation incontrôlée... Les réactions ne manquent pas pour exprimer le désarroi des futurs acquéreurs, mais également des promoteurs immobiliers en quête de bonnes affaires qui se font de plus en plus rares. Le tassement des prix est désormais palpable, encouragé par l'augmentation du stock d'invendus.
En raison de la crise sanitaire, l'immobilier reste l'un des secteurs les plus sinistrés durant l'année achevée et jusqu'à aujourd'hui. Les prix de vente des biens immobiliers continuent bizarrement à afficher une hausse injustifiable et de surprendre les acquéreurs. « Cette tendance haussière est due à l'augmentation des coûts de construction, à une main-d'œuvre plus chère et une matière première plus coûteuse, surtout avec la dévaluation du dinar tunisien et la hausse du TMM qui est passé de 4.05% avant 2011 à plus que 7%, limitant la capacité d'acquisition sur le marché local », affirme Fehmi Chaâbane, président de la Chambre syndicale nationale des promoteurs immobiliers.
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