Depuis la publication, le 22 juin, de l'arrêté du gouverneur assortie des amendes à payer en cas de non-respect de la fermeture décidée par le président de la République et le rappel à l'ordre brutal imposé aux récalcitrants, notamment avec la confiscation des chaises et tables par la police, les débits de boisson concernés se sont résolus à fermer.
Le 15 juin, à partir de Goma, le président de la République avait annoncé « la fermeture des discothèques et boîtes de nuit durant quinze jours ». Cette mesure était au nombre des décisions prises après avoir observé « une recrudescence de la progression du virus, avec une troisième vague qui est déjà à nos portes », avait-il dit. Et de souligner alors que « le variant indien sensiblement contagieux est déjà en opération en RDC, il est très contagieux et cela nécessite des mesures efficaces pour cantonner sa progression ». Le contexte ainsi énoncé, les autorités espéraient une stricte observance de cette disposition de la part des tenanciers des bars, terrasses, discothèques et boîtes de nuit tous concernés. Mais non ! Le lendemain et le reste de la semaine, il n'en était toujours rien.
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