Mali: Le maintien de Bah N'Daw et de Moctar Ouane en résidence surveillée "ne se justifie pas"

Le chef du coup d'État et vice-président Assimi Goita, à gauche, l'ancien président Bah N'Daw, au centre, et l'ancien Premier ministre Moctar Ouane.

Bah N'Daw et l'ancien premier ministre, Moctar Ouane sont toujours assignés à résidence. Ils avaient été arrêtés le 24 mai dans un second coup de force mené par le colonel Assimi Goïta et les militaires restés au pouvoir.

Messieurs NDaw et Ouane ont pu rentrer chez eux à Bamako le 27 mai, mais sont maintenus en résidence surveillée. Mardi, l'Association malienne des procureurs et poursuivants a publié un communiqué qualifiant cette situation « d'atteintes graves et délibérées aux libertés publiques reconnues par la constitution. »

Pour une analyse, Yacouba Ouedraogo a joint, à Bamako, Brahima Konaté, porte-parole de l'association malienne des droits de l'homme.

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