Le week-end dernier, les rues étaient quasiment désertes, confinement oblige. Il n'y avait pas grand-chose à faire à l'extérieur... Toutefois, le respect des restrictions a largement différé d'une ville à l'autre
Le confinement général imposé en été commence à créer de nombreux désagréments et la population s'impatiente d'en finir, afin de reprendre «une vie normale». C'est quasiment une expérience inédite que vivent la plupart des Tunisiens habitués aux festivités estivales et aux joies de la plage et de la baignade. Alors, en fin de journée, ils sortent prendre l'air devant leur maison, au bas de leur immeuble ou à quelques mètres de leur lieu de résidence pour regarder la vie à l'extérieur. Songeurs, les yeux hagards et remplis de «pourquoi», ils ne savent plus où et dans quelle direction regarder. Vers le ciel pour implorer la bonté divine afin de nous soulager de ce temps maudit. Sans doute. Mais à force de résister, à la longue, les énergies se vident, les angoisses décuplent.
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