Alors que les amis, proches et confrères de Olivier Dubois, du nom du seul otage français connu dans le monde, battaient le pavé à Bamako pour exiger sa libération, trois Chinois et des Mauritaniens travaillant pour des entreprises de construction, tombaient dans les serres d'individus armés.
En effet, arrivés à motos, bien armés et opérant en terrain connu, les assaillants, après la prise d'otage, ont incendié le matériel de travail qu'ils ont trouvé sur place. Il s'agit en l'occurrence de grues, de citernes à goudron ou encore de compacteurs. Et comme à l'accoutumée, ils ont emporté des véhicules afin de renforcer leur dispositif logistique. Les terroristes voudraient faire un pied de nez à Bamako qu'ils ne s'y prendraient pas autrement d'autant que ce rapt intervient au moment où les appels se multiplient afin d'obtenir la libération du journaliste français Olivier Dubois qui vient de passer cent jours entre les mains de ses ravisseurs.
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