Quelques jours à peine après une nouvelle poussée de tension entre les deux pays sur la question du Sahara occidental, Alger se dit « profondément préoccupé » suite aux révélations selon lesquelles des responsables algériens auraient pu être espionnés via ce logiciel espion.
Selon le communiqué du ministère des Affaires étrangères, Alger dénonce l'utilisation à grande échelle par le Maroc du logiciel israélien Pegasus contre « des citoyens et des responsables algériens » avec une pratique jugée « illégale, malvenue et dangereuse ». Le texte condamne vigoureusement cette atteinte systématique « inadmissible » contre les libertés fondamentales et se réserve le droit, de « mettre en œuvre sa stratégie de riposte » sans plus de précisions.
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