Le chef de l'État est de retour devant la commission d'enquête du juge Zondo depuis ce mercredi 11 août. Une position de témoin inconfortable pour Cyril Ramaphosa, lui qui était le vice-président de Jacob Zuma et doit désormais se justifier.
Assis au centre de l'amphithéâtre, Cyril Ramaphosa souhaite montrer l'image d'un témoin coopératif et répond avec amabilité à la salve de questions. Vice-président de Jacob Zuma de 2014 à 2018, il revient sur les options qui se sont présentées à lui lors des révélations des scandales de corruption : « La première option que j'aurais pu choisir aurait été de démissionner de l'exécutif. Mais cela aurait diminué mes possibilités de contribuer au combat contre la capture de l'État. Cela aurait fait les gros titres, et puis plus rien. »
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