Après avoir formé les agents nationaux qui alimenteront le registre du cancer sur tout le territoire national, le Ministère de la santé Publique et de la Solidarité Nationale (MSPSN), a procédé ce vendredi 27 août 2021 au lancement officiel de registre du cancer, un outil qui permet de connaitre les incidences du cancer et leurs variations au cours du temps .C'est aussi un domaine de recherche fondamentale compte tenu de l'évolution croissante de l'incidence des cancers liés au vieillissement de la population, à nos modes de vie où on bouge peu et où on mange mal de façon déséquilibrée sans légumes ni fruits et où on boit aussi trop d'alcool et où on fume.
Au nom du Représentant de l'OMS au Tchad, le Dr Jean-Bosco NDIHOKUBWAYO, le Dr Diallo Amadou Mouctar a fait savoir qu'en l'absence de registre du cancer, il est difficile de parler de statistiques des cancers en termes de morbidité et mortalité. Les données disponibles sont parcellaires et limitées. En 2019, environ 300 cas de cancer ont été diagnostiqués à N'Djamena selon les données du Programme national de lutte contre le cancer. Ce n'est que la partie visible de la situation, car les capacités de diagnostic sont très faibles au Tchad à ce jour sur l'ensemble du pays. Il a insisté sur la prévention du cancer en adoptant un style de vie sain : ne pas fumer, ne pas boire trop d'alcool, bouger et faire régulièrement des exercices physiques, manger peu salé, peu sucré et peu gras mais manger aussi des fruits et des légumes font partie des mesures importantes qui pourraient limiter de façon substantielle la survenue du cancer dans nos pays. En effet, le traitement du cancer étant hautement sophistiqué et encre peu ou pas du tout accessible dans nos pays, il vaudrait mieux prévenir que guérir le cancer.
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