Les stations-service ont offert, pendant quelques jours, un spectacle de désolation, sans raison apparente, lié à la pénurie du carburant. Cette situation, qui a concerné la plupart des villes congolaises et particulièrement Brazzaville, avait donné lieu aux passe-droits qui ont affecté les automobilistes et les transporteurs en commun.
Disons sans détour que la rareté du carburant avait arrangé les « affaires » des vendeurs à la pompe. Ces nouveaux seigneurs se sont frotté les mains durant toute la période de pénurie. C'est du moins ce qui avait été observé à Brazzaville. Ils ont jubilé non seulement du fait que leurs entreprises feraient de bons chiffres d'affaires en cette période, mais plutôt parce qu'ils se faisaient eux-mêmes des poches, au détriment des usagers.
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