Révision des contrats miniers, exploitation illégale des mines de la RDC par les entreprises chinoises, suppression de l'exclusivité sur le barrage d'Inga, autant de sujets qui jettent de l'huile sur le feu dans les relations entre l'Etat congolais et l'Empire du milieu, au moment où ce dernier annonce néanmoins que la RDC est devenue la première destination des investissements chinois en Afrique.
Les relations entre la République démopcratique du Congo (RDC) et la Chine traversent une zone de turbulences actuellement. En effet, le président congolais, Félix Tshisekedi, a demandé une révision des contrats miniers signés avec la Chine en 2008 par son prédécesseur, Joseph Kabila, affirmant vouloir obtenir des accords plus équitables. Fin août, le ministre des Finances de la RDC, Nicolas Kazadi, a déclaré à l'agence Reuters que le gouvernement de la RDC est en train de réexaminer l'accord "Infrastructure contre minéraux" de six milliards de dollars conclu avec des investisseurs chinois dans le cadre d'un examen plus large des contrats miniers, a dit à Reuters le ministre des Finances, Nicolas Kazadi. En effet, rappelle Reuters, le président Felix Tshisekedi a signifié en mai que certains contrats miniers pourraient être révisés parce qu'ils ne profitent pas suffisamment au Congo, qui est le premier producteur mondial de cobalt et le premier mineur de cuivre d'Afrique. Le gouvernement congolais a annoncé qu'il avait formé une commission chargée de réévaluer les réserves et les ressources de l'énorme mine de cuivre et de cobalt Tenke Fungurume de China Molybdenum (603993.SS) afin de "revendiquer équitablement (ses) droits".
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