Les textes concernent le coup d'État d'août 2020 contre le président de l'époque, Ibrahim Boubacar Keïta, et le coup de force de mai 2021 contre le président de la transition, Bah N'Daw. Concrètement, cela signifie que les putschistes de la junte, en premier lieu Assimi Goïta, ne peuvent plus être poursuivis par la justice pour leurs actions contre les autorités en place à ces deux périodes.
La première loi d'amnistie couvre la période allant du 18 août au 24 septembre 2020, c'est-à-dire de la mutinerie menée par Assimi Goïta jusqu'à l'investiture de Bah N'Daw au poste de président de la transition. Le deuxième texte concerne, lui, la période allant du 24 mai 2021, jour de l'arrestation de Bah N'Daw et de son Premier ministre Moctar Ouane par les militaires, jusqu'à leur libération au mois d'août.
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