Le 16 septembre dernier, la CEDEAO (Communauté économique des Etats de l'Afrique de l'Ouest) était en conclave à Accra, à l'effet de statuer sur le cas des putschistes de Conakry. De cette rencontre sont sorties des mesures, on ne peut plus draconiennes, à l'endroit de Mamady Doumbouya et de ses acolytes. Ainsi, les putschistes ont été interdits de voyager et leurs comptes bancaires ont été gelés. Ils ont également été sommés d'organiser des élections présidentielle et législatives sous 6 mois maximum, sans la possibilité d'y participer eux-mêmes. La CEDEAO a, en outre, exigé la libération sans condition d'Alpha Condé. Les présidents Akufo-Addo du Ghana et Alassane Ouattara de Côte d'Ivoire ont été dépêchés le 17 septembre dernier à Conakry, pour informer les putschistes de ce message de fermeté. Mais, il en fallait plus certainement pour ébranler la sérénité de ces derniers. En effet, la junte a répondu par une fin de non recevoir à toutes les exigences de la CEDEAO. En tout cas, son porte-parole a été, on ne peut plus explicite, sur le sujet.
Les deux émissaires de la CEDEAO ont quitté Conakry la queue entre les jambes
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