Dans les villes de Bobo-Dioulasso et de Banfora, certains hommes et femmes s'illustrent dans la transformation et la commercialisation de la peau de bœuf. Cette activité exercée non sans difficultés, est devenue la principale source de revenus pour ces acteurs. Immersion dans l'univers du business de la peau de bœuf qui nourrit des centaines de familles dans la cité du Paysan noir et la ville de Sya.
Dimanche 29 août 2021. Il est presque 12 heures. Un groupe de personnes, majoritairement des femmes, assis sous un hangar entre de grands feux de bois à l'entrée d'une cour d'habitation au secteur 3 de Banfora, larmoyant par moment sous l'effet de la grande fumée, s'attellent à griller la peau de bœuf. « Cela fait une quarantaine d'années que ces femmes et hommes s'adonnent à cette activité de transformation de peaux de bœufs », lâche Ibrahim Traoré, notre guide, le regard tourné vers ceux-là qui ont fait de ce travail, leur gagne-pain depuis des lustres.
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