C'est au cours de l'Assemblée générale des Nations-Unies que le Premier ministre a lâché cette bombe. Aussi, ce désistement français a poussé son gouvernement à s'ouvrir à d'autres horizons.
Depuis la fin de l'opération Barkhane, le Mali s'est tourné vers d'autres cieux pour garantir sa stabilité. Cet acte qualifié d'abandon en plein vol par le Premier ministre Choguel Kokalla Maïga de la part des Français l'a conduit lui et son gouvernement à explorer d'autres voies. Si le Mali n'a pas cité les Russes avec la société Wagner qui est nommé dans les médias ces derniers temps, le Chef de la diplomatie Russe Sergei Lavrov a lui confirmé des contacts avec des sociétés privées de la part de Bamako.
Engagée pourtant depuis janvier 2013 pour combattre les djihadistes, la France a décidé de revoir à la baisse son dispositif militaire dans la région.
Cependant, l'arrivée du groupe Wagner n'est pas du goût de tout le monde, voyant une main mise du Kremlin.
Mais Moscou préfère botter en touche ces inquiétudes, car il serait mieux de synchroniser les actions de l'Union Européenne et de la Russie pour lutter contre le terrorisme non seulement au Mali, mais aussi dans la région du Sahel et du Sahara, a fait savoir le Chef de la diplomatie Russe.
