L' ex-ministre des Affaires étrangères, Arancha Gonzalez Laya, s'est murée derrière la loi sur les secrets officiels pour éviter de révéler les autres responsables dans l'affaire de l'entrée et de l'hospitalisation, en catimini et sous une fausse identité, du chef des miliciens du Polisario, Brahim Ghali, en Espagne au mois d'avril dernier. Arancha Gonzalez Laya, qui a été entendue par un juge menant l'enquête sur cette affaire, a souligné que « tout a été fait conformément à la loi, c'est ce que j'ai voulu dire (au juge)».
« L'entrée (sur le territoire espagnol de Brahim Ghali) s'est faite, selon moi, en conformité avec la loi. J'espère que le juge arrivera bientôt à la même conclusion », at-elle déclaré à l'AFP. En juillet dernier, l'ex-ministre des Affaires étrangères, Arancha Gonzalez Laya, a été limogé vraisemblablement pour son implication directe dans l'affaire de Brahim Ghali déclenchant une crise diplomatique majeure entre Rabat et Madrid. Les observateurs et les médias dans le pays ibérique soutiennent qu'il est inconcevable que l'ex-ministre espagnole des Affaires étrangères ait pris, toute seule, la décision de l'hospitalisation de Brahim Ghali en Espagne.
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