Cela fait 34 ans, jour pour jour, que le révolutionnaire burkinabè Thomas Sankara a été assassiné. Malgré sa disparition, sa mémoire demeure toujours vivace grâce aux actions et actes qu'il a posés pour le développement du continent africain de manière générale et particulièrement pour celui de son pays. Son idéologie, ses pensées sont aujourd'hui vivifiées par des panafricanistes. Anti-impérialiste, il a changé le nom de son pays, Haute Volta en Burkina Faso, pour rompre avec le passé coloniale. Il a lutté contre la corruption et a développé une politique qui ne dépend pas de l'aide extérieure.
15 octobre 1987 ! L'Afrique est encore secouée par le démon des coups d'Etat. Thomas Sankara, Président du Burkina Faso, a été assassiné avec douze autres personnes. A la tête du putsch, son « frère d'arme » et homme de confiance, Blaise Compaoré. La triste nouvelle, telle une traînée de poudre, se répand au Burkina et dans le monde. Un choc pour le peuple africain qui a perdu un espoir. Une personnalité qui a lutté et œuvré toute sa vie durant pour le rayonnement de la mère des continents par ses propres fils. Trente-quatre ans après son assassinat, Thomas Sankara demeure toujours une légende adulée au-delà des frontières africaines. Son souvenir reste vivace dans la jeunesse burkinabé mais aussi plus généralement en Afrique, qui en a fait une icône. Son héritage s'est répandu dans le continent et un peu partout dans le monde, ses théories soont toujours d'actualité. Cependant, son rêve de voir l'Afrique s'unifier reste encore chimérique. Thomas Isidore Noël Sankara laisse après plus de trente années un héritage intact qui a transcendé les générations. D'ailleurs, des leaders africains continuent de s'inspirer de lui. Au Burkina Faso, comme partout ailleurs en Afrique, des partis et des mouvements de la société civile se réclament aujourd'hui sankaristes.
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