L'Assemblée nationale a entériné samedi les nouveaux membres du bureau de la commission électorale. C'est au chef de l'État que revient désormais la décision et le pouvoir de confirmer ces nominations par une ordonnance présidentielle. Si dans son camp, on se réjouit de voir cette étape cruciale franchie, l'opposition, elle, boycotte toujours. Et même dans les rangs de l'Union sacrée, la nouvelle majorité, cela crée de réelles dissensions. Pour les catholiques et les protestants, c'était une ligne rouge.
Dans l'entourage du président Félix Tshisekedi, on se félicite de la désignation de Denis Kadima comme président de la Céni qui serait le meilleur des candidats, en raison de son CV, c'est un expert électoral international. Les critiques à son encontre seraient, selon un proche du chef de l'État congolais, parce qu'il est muluba, de l'ethnie de Félix Tshisekedi. Mais ce proche se refuse à confirmer que le président Tshisekedi signera l'ordonnance. « C'est sa prérogative mais les protestations n'empêcheront pas les élections de se dérouler », explique-t-il encore.
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