« Mon mari et moi sommes allés chez le médecin pour une consultation prénatale. J'étais enceinte de 4 mois. C'est là que les gynécologues ont constaté que le fœtus présentait une polymalformation. Ils savaient que le fœtus n'allait pas survivre mais ils ne nous ont pas dit qu'une interruption thérapeutique de grossesse était nécessaire. Ils ont tout simplement dit que le fœtus n'était pas viable, et que même si la grossesse était menée à terme, l'enfant serait mort-né et qu'il y avait un risque que je décède aussi. Cela a du ré deux semaines », témoigne Lova, dans une vidéo du mouvement Nifin'Akanga.
L'enfer qu'elle a vécu, des milliers d'autres le vivent. Car 2 à 3% des grossesses sont extra-utérines. Des femmes dont le fœtus présente une évidente malformation, les jeunes filles enceintes à la suite d'un viol, les victimes d'inceste, toutes voient dans l'interruption thérapeutique de grossesse, portée par la loi sur la légalisation de l'interruption thérapeutique de la grossesse, une intervention thérapeutique salvatrice.
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