Dans son long métrage de fiction « Lingui, les liens sacrés » en compétition pour l'Etalon d'or de Yennenga, le réalisateur tchadien Mahamat Saleh Haroun se penche sur la question des droits des femmes dans son pays. Des droits assez limités face au poids de la religion, de la société et des lois.
OUAGADOUGOU : Avec « Lingui, les liens sacrés » du réalisateur tchadien Mahamat Saleh Haroun, l'on se retrouve plonger dans des réalités socioculturelles propres à presque tous les pays du continent : les limites de l'émancipation complète des femmes. En Afrique, la problématique pour ces dernières de jouir totalement de leurs droits, face aux lois de leurs pays, au pouvoir de la religion et au poids des sociétés très souvent dominées par la force du patriarcat, se pose toujours.
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