Parmi les faits reprochés à l'ancien Premier ministre, il y a notamment le recours systématique à la procédure de marché gré à gré et le déboursement d'importants montants en procédure d'urgence. Faute d'un traducteur pour l'un des accusés, en l'occurrence le gérant de la société sud-africaine Africom, l'un des procès les plus médiatisés du pays est renvoyé au 8 novembre.
L'audience du 25 octobre n'a duré qu'une vingtaine de minutes. Devant la barre, les deux principaux prévenus, Matata Ponyo et Patrice Kitebi, ancien ministre des Finances près le Premier ministre, étaient bien présents. Les deux personnalités étaient assistées par leurs avocats respectifs. Toutefois, à l'étape de l'identification des prévenus, le président de la Cour constitutionnelle, Dieudonné Kaluba, s'est heurté à un problème. Grobler Christo, gérant de la Société Africom, ne s'exprime qu'en anglais. Ses avocats ont soulevé une exception liée à la saisine. La démarche s'est avérée fructueuse car la Cour, se déclarant saisie, a décidé de renvoyer l'affaire à deux semaines pour commettre un interprète au prévenu Christo.
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