Selon un récent rapport de l'Onu, de graves crimes sont commis dans le conflit du Tigré par toutes les parties, y compris l'Érythrée voisine, alliée du gouvernement. Ce rapport fait état de possibles crimes de guerre et crimes contre l'humanité. D'autres alertent d'un risque de génocide contre l'ethnie tigréenne, avec l'augmentation des discours et incitations à la haine. Les appels à la fin de la violence et à la justice se multiplient.
Le rapport des Nations unies sur la région du Tigré, dans le nord de l'Éthiopie, est basé sur une enquête conjointe du Haut-Commissaire des Nations unies aux droits de l'homme et de la Commission éthiopienne des droits de l'homme (EHRC). Publié le 3 novembre, il fait état d'un ensemble de violations et d'abus graves, « notamment d'homicides et d'exécutions extrajudiciaires, de tortures, de violences sexuelles et sexistes, de violations à l'encontre des réfugiés et de déplacements forcés de civils », ainsi que de détentions arbitraires et de disparitions forcées généralisées.
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