Depuis le 25 octobre dernier, date à laquelle le général al Burhane a sifflé la fin de la transition politique, en révoquant et en embastillant le Premier ministre, Abdallah Hamdok, les marches de contestation ne faiblissent pas. Bilan : une quarantaine de tués et plus de cent (100) blessés.
Rien que le 21 novembre dernier, les Soudanais étaient encore dans la rue. Toutefois, cette marche intervient à un moment où les généraux putschistes semblent revenir à de meilleurs sentiments. En effet, un accord politique a été conclu le dimanche dernier, entre le général Burhane, Abdallah Hamdok, les forces politiques et des organisations de la société civile pour un retour de Hamdok à son poste et la libération des détenus politiques.
...