Plus vieille formation politique de l'arène nationale, le Parti congolais du travail-PCT- est encore frappé en plein cœur. L'un des hommes qui l'a tant porté a tiré sa révérence, le 25 novembre 2021, à Brazzaville. Lékoundzou Itihi Ossetoumba, 80 ans, s'en est allé sachant que tout leader politique, appelé à servir la cause de son mouvement, trace sa voie entre succès et échecs sans renoncer. On se rappelle quelques étapes de ce cheminement pour lui.
Attaché à son parti, Lékoundzou le défendit bec et ongle dans le moment d'incertitude qui précéda la Conférence nationale souveraine de 1991, contre une entité qui lui jurait fidélité depuis deux décennies chaque fois qu'elle avait un mot à dire : la Confédération syndicale congolaise-CSC. Lors de son 8e congrès convoqué dans un climat de tension politique avérée, la CSC s'écarta de son rôle de témoin essentiel du parti unique dans sa relation avec le monde des travailleurs pour enfiler le costume de la désobéissance à celui-ci. Elle était tout de même dirigée par l'une des voix qui comptaient dans le parti.
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