Brazzaville, 11 décembre 2021 (CEA) – Les économies de l’Afrique centrale vont rompre totalement avec l’exportation des matières premières et d’autres produits de base en faveur de la création de la valeur ajoutée et de la diversification économique ; si elles adhèrent à un nouveau paradigme de leadership et de changement transformationnel impliquant toutes les couches de la société.
Une série de débats et de réflexions de groupe de haut-niveau, menés à l’occasion de la 37ème session du Comité intergouvernemental d’experts et de hauts fonctionnaires pour l’Afrique centrale (CIE) tenue au Centre international de conférences de Kintele près de Brazzaville, a débouché sur cette conclusion générale le vendredi 10 décembre 2021.
« Les délibérations de la présente session ont permis à chacun de comprendre l’importance d’accroitre nos indicateurs macroéconomiques en tenant compte de la dimension du capital humain en tant que facteur vital pour la croissance », a déclaré Jean Luc Mastaki, Directeur du Bureau sous-régional de la CEA pour l’Afrique centrale qui a convoqué la session conjointement avec le Gouvernement du Congo.
« Nous avons souligné la nécessité de rapprocher les acteurs du secteur public, du secteur privé et de la société civile, constituant ainsi une coalition de dirigeants dans l’optique d’accélérer la diversification économique dans notre sous-région tout en mettant en jeu les rôles importants de la prise en considération de notre énorme capital naturel et la valorisation du potentiel de la sous-région en matière de production et de fourniture d’énergie renouvelable », a-t-il poursuivi.
Le Bureau de la CEA pour l’Afrique centrale a présenté une étude qui vise à orienter les stratégies et actions requises pour créer les changements prônés. Ladite étude est intitulée : « Cap sur 2030 : promouvoir le leadership et le changement transformationnel en vue de la diversification économique en Afrique centrale. »