Ce sujet et d'autres étaient au centre de l'audience accordée hier par le Minat, Atanga Nji Paul, au ministre centrafricain de l'Administration du territoire, de la Décentralisation et du Développement local, Bruno Yapanda.
Trois principales préoccupations au cœur de l'entretien accordé hier en fin de matinée par le ministre de l'Administration territoriale, Atanga Nji Paul au ministre centrafricain de l'Administration du territoire, de la Décentralisation et du Développement local, Bruno Yapanda. D'abord les remerciements du président Faustin Archange Touadera à son homologue camerounais, Paul Biya.
Le chef de l'Etat centrafricain se félicite de la sollicitude constante du Cameroun à l'endroit de son pays, traversé par de nombreuses difficultés, notamment sur le plan de la sécurité intérieure. " Nous avons échangé sur des questions pointues, à l'instar de la question des réfugiés centrafricains qui sont ici au Cameroun. Nous tenons à remercier le gouvernement pour tout l'encadrement apporté à nos compatriotes au point où certains se sentent parfaitement à l'aise. Ils se sont établis au Cameroun en développant des activités, dans divers domaines de l'économie ", a révélé le ministre centrafricain.
Les autorités centrafricaines expriment leur gratitude au président de la République pour les multiples dons en faveur des réfugiés centrafricains installés au Cameroun. A titre d'illustration, le ministre Atanga Nji Paul a effectué quatre déplacements en deux ans vers les zones où ceux-ci sont installés à l'effet de leur porter l'appui du chef de l'Etat.
Les questions de sécurité transfrontalière ont également occupé une place importante dans les discussions entre les deux personnalités. Dans ce registre, il est annoncé dans les prochaines semaines, la tenue de la commission mixte entre les deux pays sur ce sujet, les deux chefs d'Etat ayant déjà marqué leur accord pour la tenue de ces travaux. Troisième et dernière préoccupation, des questions d'ordre purement politiques. La République centrafricaine est engagée dans un processus électoral qui doit aboutir en septembre prochain à la tenue d'élections locales et même au niveau du Sénat centrafricain qui sera mis en place pour la première fois. La RCA a besoin en la matière de l'expertise camerounaise. On comprend la présence dans la suite du ministre Bruno Yapanda, du président de l'Autorité nationale des élections (ANE), Mathias Barthélémy Morouba.