Le Collectif contre l'impunité et la stigmatisation des communautés (CISC) a commémoré, le 8 janvier dernier à Ouagadougou, l'an III du drame de Yirgou. A travers un panel organisé au Centre national de presse Norbert Zongo, le collectif a exigé une fois de plus justice et vérité pour les victimes de ce massacre. De l'avis du Dr Daouda Diallo, président du CISC, le dossier Yirgou connaît un blocage au niveau politique et c'est pourquoi les lignes ne bougeaient pas depuis trois années.
Cela fait trois ans jour pour jour que des habitants de Yirgou, une localité située dans la commune de Barsalogho, ont été la cible d'un massacre qui a coûté la vie à environ 216 civils, selon les chiffres annoncés par le CISC. En effet, depuis lors, des organisations de défense des droits humains n'ont de cesse d'exiger que la lumière soit faite sur cette affaire. Le Collectif contre l'impunité et la stigmatisation des communautés (CISC) a commémoré, le samedi 8 janvier dernier, l'an III de ce massacre de Yirgou qui reste jusque-là impuni, à en croire Dr Daouda Diallo. Cette commémoration a été ponctuée par un panel organisé au Centre national de presse Norbert Zongo sur le thème : " Violation des droits humains et dégradation de la situation sécuritaire ". Toujours selon Dr Daouda Diallo, le dossier judiciaire de cette affaire avance à pas de caméléon. Et pour cause, un blocage est fait au niveau des autorités politiques.
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