Nettoyage des rues et marchés, sensibilisations des populations au menu de la campagne de masse lancée jeudi dernier par le maire, Valentin Epoupa Bossambo.
C'est par le carrefour Ndokoti que le maire de Douala III, Valentin Epoupa Bossambo a entamé sa campagne d'hygiène de masse dès 6h30 jeudi 6 janvier dernier. Sur place, les membres du comité de développement de Sobikago II étaient déjà à l'ouvrage. Prêchant par l'exemple, le maire et ses collaborateurs se sont joints à eux, balai en main, nettoyant la rue qui mène à Dakar. " Nous voulons participer au développement de notre pays, et sommes fiers de balayer ces rues ", a soutenu Silas Nengni, Sg du Comité de développement de Sobikago II.
Le maire de Douala III a aussi inspecté les caniveaux au niveau de la rue menant à Ndogsimbi, où une conduite d'eau a été bouchée. La caravane d'hygiène s'est ensuite ébranlée pour Ndogssimbi et Dakar. Au marché Dakar, la police municipale a dû persuader les commerçants à nettoyer leurs espaces. Ici également, le maire et ses collaborateurs ont montré l'exemple. Un accent a été mis sur la libération du terre-plein occupé par des vendeuses de remèdes traditionnels. Valentin Epoupa Bossambo a également visité le site de recasement de ces vendeuses à Oyak.
A Boko Carrière, Tradex village, Nyala Château, Pk 14 où le maire s'est rendu, c'était la même approche : sensibilisation et nettoyage. " Cette première phase consiste à nettoyer les rues, ramasser les ordures et nettoyer les alentours de notre quartier ", a indiqué M. Youtaba, conseiller municipal à Douala III. En vue d'une plus grande efficacité, l'exécutif municipal a impliqué les comités d'hygiène et de développement de l'arrondissement dans cette campagne.
Le maire a demandé aux comités d'hygiène de consacrer la journée du jeudi au nettoyage des zones se situant hors de leurs sites habituels d'intervention, et de travailler dans ces derniers les samedis. " C'est une opération qui va être pérennisée. Dans les prochains jours nous comptons l'associer à l'opération de filets sociaux. Avec cela nous allons habituer ces populations à faire ces travaux à haute intensité de main d'œuvre. Cette action va leur permettre d'avoir un petit ponctuel ", a expliqué Valentin Epoupa Bossambo.