Touché par la disparition du jeune Yves Kitoga, assassiné dans la soirée du lundi 17 janvier 2022 après la soutenance de son mémoire de licence, le président du parti politique Ensemble pour la République, Moïse Katumbi a usé de sens d'humanisme pour compatir avec la famille du défunt.
Pour ce faire, Patrick Mundeke, son conseiller en matière de la jeunesse, s'est rendu jeudi 20 janvier 2022 au domicile de parents de l'illustre disparu à qui il a remis une enveloppe consistante pour l'organisation des obsèques dans les meilleures conditions. Très émue du geste, la famille du défunt n'a pas manqué de louer l'acte charitable qu'a posé l'ancien gouverneur du Katanga qui ne cesse de montrer son attachement aux malheurs de la population.
Personnellement, Patrick Mundeke a précisé que l'assistance ou l'accompagnement de son président s'inscrit dans la cadre de compassion avec la famille touchée par cet événement douloureux. Il soutient que Moïse Katumbi veut voir les enquêtes amorcées et que les auteurs de cas de criminalité urbaine à Goma soient sanctionnés. " Le chef m'a demandé de remettre une enveloppe et je l'ai remise. Le président Moïse Katumbi insiste que les auteurs des actes de criminalité dans la ville de Goma soient arrêtés et qu'ils soient punis en commençant par ce qui ont tué Yves et toutes les autres victimes. Tant que les criminels vont continuer à courir dans la ville, cette situation risque de se répéter ", a confié Patrick Mundeke.
Très affecté par le décès d'un des siens, Trésor Katoto, président du conseil urbain de la jeunesse de Goma, a salué l'œuvre posée par Moise Katumbi. Il a indiqué par la même occasion que la jeunesse de Goma a élaboré un plan stratégique de la participation des jeunes dans la sécurisation de la population sur toute l'étendue de la ville, mais qui souffre jusqu'à présent d'accompagnement.
"Nous sommes venus témoigner l'amour que Moïse Katumbi a voulu manifester envers cette famille qui a perdu son fils et notre ami Yves. Ce n'est pas facile de comprendre cette situation. Nous lui disons merci non seulement pas pour l'enveloppe, mais aussi pour son implication dans de telles situations. Rappelons que des bandits armés non autrement identifiés ont tué le jeune Yves Kitoga le soir de lundi 17 janvier à Himbi, à Goma, un jour seulement après la soutenance de son mémoire de licence.