Le Lundi 24 janvier 2022 à Génève (Suisse), le Togo présentait devant le Comité des Droits de l'Homme des Nations Unies, son rapport à l'Examen périodique universel (EPU), sur la situation des droits de l'Homme.
Après la présentation du rapport, la délégation togolaise conduite par le ministre des Droits de l'Homme, de la Formation à la Citoyenneté et des Relations avec les Institutions de la République, Dr Christian Trimua, a été soumise à un bon nombre de recommandations.
Dans un premier temps, il leur a été recommandé de continuer à mettre en œuvre des mesures de réduction de la pauvreté, favoriser l'emploi des jeunes, étendre le champ d'inspection du travail au domicile privé, prendre des mesures pour lutter contre la corruption
Par la suite, il est demandé aux autorités togolaises de libérer les personnes détenues pour avoir exprimé leur droit à la liberté d'expression, de respecter les droits des prisonniers politiques, de garantir le droit à la liberté de réunion pacifique,
Et enfin, le Togo est prié de revoir sa législation pour garantir le droit à la liberté d'expression et de la presse, de faciliter le travail des journalistes et bloggeurs, prendre des mesures pour assurer la liberté de conscience et de de religion.
Ce sont là entre autres recommandations du Conseil des Droits de l'homme, qui veulent desserer l'étau autour du peuple togolais qui croupit sous les griffes du régime de Lomé.