Le 3 février, s'est tenu à Accra, capitale du Ghana, un sommet extraordinaire des chefs d'Etat des pays membres de la CEDEAO (Communauté économique des Etats de l'Afrique de l'Ouest). L'objectif était de se pencher essentiellement sur le dossier du Burkina, déjà suspendu des instances de la structure sous-régionale, suite au putsch du Lieutenant-colonel Damiba.
Outre le cas du Burkina, deux autres pays, à savoir le Mali et la Guinée, suspendus également après des coups d'Etat militaires, ont retenu l'attention du sommet. Comme l'on pouvait s'y attendre, les chefs d'Etat, tout en restant fermes dans le principe de condamnation des coups d'Etat, se sont montrés relativement bienveillants à l'endroit du pays des Hommes intègres.
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