Après la COP 26 (ce qui veut dire la 26ième Conférence sur le climat tenue en novembre 2021), chaque organisation doit prendre en mains ses responsabilité afin de pouvoir protégé notre planète.
C'est pour cette raison que les organisations œuvrant dans le secteur de l'environnement doivent mettre sur pied des programmes spécifiques devant aider chaque pays à apporter sa contribution. Telle est la raison pour laquelle, les membres de la société civile environnementale (SOCIEV-RDC), ont pris part à un séminaire de renforcement des capacités, le vendredi 18 févriers 2022, Ces travaux se sont déroulés au centre Béthanie.
Ce séminaire avait pour objectif d'aider les membres de la Sociev-RDC de développer un plan d'action concret, planifier des stratégies pouvant conduire aux activités afin de limiter les effets du changement climatique spécialement en RDC d'une part, mais aussi leurs doter des nouvelles capacités sur le plan structurel, institutionnel, de coopération et de partenariat dans le cadre de leurs actions de lutte contre le changement climatique.
D'entrée de jeu, le Coordonnateur national de la SOCIEV-RDC, Patrick Bourgeois Bakwa Tshingombe (un journaliste spécialisé en matière environnementale et auteur de deux ouvrages à savoir le Braconiare et Eclairs et Eclats) a fait savoir à l'assistance que la coordination de la Sociev a dans un premier temps voulu lancer un cadre de réflexion de débat d'idées, d'échanges pluriel et bénéficier des expériences des autres. Car, le souhait majeur de celle-ci est que la société civile ne soit pas seulement celle qui alerte ou interpelle nos gouvernants mais aussi celle qui est capable de répondre à certaines questions importantes liées au changement climatique. .
De l'autre côté, les formateurs Alain Parfait NGULUNGU expert en gouvernance climatique qui a expliqué aux membres de la SOCIEV-RDC, le rôle primordial qu'ils doivent jouer dans la mise en œuvre de la Contribution Déterminée au niveau National (CDN), de la République démocratique du Congo et les enjeux du partenariat dans l'action climatique. Un accent particulier a
également été mis sur comment mener le plaidoyer sur les stratégies d'actions. Car, cette organisation regroupe plus d'une cinquantaine d'ONG qui militent pour la conservation de la nature et la lutte contre les effets du changement climatique de la RDC.
En effet, le formateur a démontré aux participants la nécessité de pouvoir bâtir un partenariat efficace dans l'action climatique, il existe quatre principes directeurs qui orientent les actions de la société civile en tant que partenaire du gouvernement, il s'agit notamment du partenariat, de l'universalité, de la cohérence et de la transparence. " Il est attesté aujourd'hui que pour s'engager dans l'action climatique telle que décrétée par l'Assemblée générale des Nations unies en septembre 2019, il va falloir développer des compétences, donner des connaissances aux acteurs locaux de la société civile, afin de pouvoir contribuer à la mise en œuvre de ce qu'on
appelle les activités liées aux contributions déterminées au niveau du pays pour permettre à chaque État partie à la Convention Cadre des Nations unies d'avoir des capacités locales pour réduire les émissions dues à la déforestation et à la dégradation des forêts, mais aussi l'atténuation climatique, a indiqué Alain Parfait NGULUNGU.
De leur côté, les participants ont appréciés les notions apprises au cours dudit séminaire, car, elles leur seront utiles dans les actions de terrain surtout dans l'agir pour un environnement sain, ainsi que sur d'autres questions et défis de l'heure à relever.
"Nous sommes très heureux d'apprendre des données ou des thèmes spécifiques à discuter avec nos partenaires que ce soit nos gouvernants ou les partenaires extérieurs. Sans une connaissance on ne peut rien donner comme alternative ou recommandation", s"est réjoui Nour NDJALE, président du Réseau environnemental du Congo.