Sud-Soudan: Inquiétudes face à la reprise des hostilités

Le 22 mars, le vice-président Riek Machar, principal opposant au président Salva Kiir, annonçait le retrait de ses militaires des mécanismes de mise en œuvre des aspects sécuritaires de l'accord de paix de 2018 qui tente de mettre fin à la guerre civile démarrée en 2013. Mais depuis la formation d'un gouvernement d'unité nationale en février 2020, les progrès ne sont pas à la hauteur de l'enjeu. Des combats ont été rapportés le 24 mars dans l'État du Haut-Nil et font craindre une reprise des hostilités entre les deux principaux camps ayant signé la paix.

Certains le qualifiaient d'ambitieux, d'autres n'ont jamais cru sa mise en œuvre possible. Force est de constater aujourd'hui que le processus de paix sud-soudanais a calé, de l'aveu même de Charles Tai Gituai, le chef de la commission qui supervise sa mise en œuvre : " Il nous reste moins d'un an avant la fin du gouvernement de transition. Et ce qui nous préoccupe le plus, ce sont les domaines de l'accord qui n'ont pas été mis en œuvre. Nous sommes inquiets, car le temps qui reste est très court avec de nombreuses questions critiques qui n'ont pas été mises en œuvre. "

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