Lors d'une sortie médiatique, le ministre en charge de l'Enseignement primaire et secondaire, Dodzi Kokoroko, a qualifié de charlatanisme juridique, la création du SET (Syndicat des Enseignants du Togo), porteur des revendications du monde enseignant portées depuis quelques semaines, soit au lendemain de la signature d'un mémorandum entre le gouvernement et certaines organisations des enseignants, par le SET. Sauf que ce charlantanisme juridique semble s'étendre vu que le collège des délégués de la CSET (Coordination des Syndicats de l'Education au Togo) vient apporter son soutien au SET pour les trois nouveaux jours de grève qui commencent aujourd'hui Mardi.
En tout cas, de par ses propos, le ministre Kokoroko conteste l'existence légale du SET, indiquant, " Comment voudriez-vous expliquer qu'un maire peut donner un quitus à un syndicat d'exister. C'est du charlatanisme juridique, c'est de la comédie. Le gouvernement ne cèdera pas aux chantages, le gouvernement n'a pas peur de ceux qui et celles qui voudraient le défier ". Allant plus loin dans une allure que d'aucuns peuvent qualifier de menaçante, il a prévenu que ceux et celles qui s'entêteraient à troubler le secteur de l'éducation " seront purement et simplement exclus de la fonction enseignante et mis à la disposition de la fonction publique ". On attend de voir si cette réaction du ministre Kokoroko trouvera échos favorables près des enseignants grévistes.