Luanda — La situation juridique de 11 Angolais, détenus dans les prisons éthiopiennes, a été analysée jeudi, lors d'une rencontre entre l'ambassadeur d'Angola en Éthiopie, Francisco da Cruz, et le directeur général des Affaires africaines du ministère des Affaires étrangères, Fesseba Shawel Gebere.
L'information a été fournie par l'ambassade d'Angola en Éthiopie, soulignant que les Angolais (7 hommes et 4 femmes) sont accusés de crimes liés au trafic international de drogue.
Lors de la réunion, les interlocuteurs ont passé en revue l'état général de la coopération bilatérale, avant de se pencher sur les questions d'intérêt commun dans le cadre de l'Union africaine (UA).
Depuis l'établissement des relations diplomatiques, l'Angola et l'Éthiopie ont conclu peu d'accords de coopération, en particulier celui conclu dans les domaines des services aériens et du commerce.
L'accord susmentionné, paraphé en mai 1977, a été complété par un protocole d'accord en septembre 1998 pour permettre compagnies aériennes respectives pour effectuer des services quotidiens de passagers et/ou de fret entre les deux capitales.
En janvier 1981, les deux pays ont signé un accord commercial sur le commerce des produits et des marchandises, en vertu duquel l'Éthiopie a commencé à exporter de la viande, des oléagineux et du vin vers l'Angola.
D'autre part, l'Angola a commencé à approvisionner le marché éthiopien en produits pétroliers, en papier d'aluminium, en marbre, en farine et en huile de poisson, entre autres.
Parmi les instruments juridiques mentionnés ci-dessus, seul celui relatif aux services aériens est en vigueur, ce qui profite le plus à l'Éthiopie.
Les deux pays ont reconnu, lors de la rencontre, la nécessité d'établir des bases de coopération plus en phase avec la situation politique, économique et sociale actuelle de chaque Etat, sur la base d'avantages réciproques.
L'Angola et l'Éthiopie envisagent la conclusion de nouveaux instruments juridiques, tels que l'accord général de coopération dans les domaines économique, technique, scientifique et culturel.
Ils envisagent également un protocole d'accord pour la mise en place de mécanismes de consultations politiques entre les ministères des affaires étrangères respectifs et l'accord sur l'exemption de visa dans les passeports diplomatiques et de service.