La Fondation Friedrich Naumann et l'Université catholique de l'Afrique de l'Ouest (Ucao) proposent la mise en relation entre les étudiants et les entrepreneurs pour résoudre l'équation de l'insertion des diplômés.

L'insertion des jeunes diplômés reste une équation aussi bien dans les pays développés que dans les pays en voie de développement. La problématique a été au cœur d'un fuck up Nigth organisé par la Fonction Friedrich Naumann et l'Université catholique de l'Afrique de l'Ouest (Ucao).

La réponse à cette équation reste la préparation des étudiants à l'entrepreneuriat. Autrement dit, ils ne doivent pas toujours attendre d'être des employés, ils ont le droit de rêver de devenir des employeurs. D'ailleurs, lors de cette session, des entrepreneurs sont revenus sur leur parcours qui est loin d'être un long fleuve tranquille. Certains parmi ces entrepreneurs ont connu des échecs avant de réussir à s'en tirer d'affaire. " Nous donnons des connaissances aux étudiants. Mais cela ne suffit. Le Fuck up Nigth met les étudiants en relations avec les étudiants. Cela leur permet d'avoir des idées de ce qu'ils pourront faire dans le future ", a laissé entendre le Professeur Pierre Sarr, professeur titulaire des universités par ailleurs directeur pédagogique de l'Université Catholique de l'Afrique de l'Ouest.

Dans son intervention, le Directeur pour l'Afrique de l'Ouest de la Fondation Naumann, Jo Holden a invité à ceux qui se lancent dans l'aventure entrepreneuriale à ne pas se décourager. Pour lui, en entrepreneuriat, l'échec fait partie de l'ordre normal des choses. " Nous avons développé le concept Fuck up Nigth parce que pour nous, c'est important de souligner l'entrepreneuriat dans l'échec ", a souligné le Directeur pour l'Afrique de l'Ouest de la Fondation Naumann, Jo Holden. Il a rappelé que l'accompagnement des jeunes entrepreneurs est l'une des activités phares de la Fondation. Surtout l'univers des Start Up est en ébullition.