Congo-Kinshasa: Performance, rationalisation et éfficacité - OGEFREM - Les contrôleurs de gestion dans une formation de mise à niveau

"La performance dans l'accroissement des recettes, la rationalisation des dépenses et l'efficacité du personnel ", telle est la nouvelle dynamique que vient d'imprimer le Directeur Général ad intérim de l'Office de Gestion du Fret Multimodal (OGEFREM), M. Justin Kamwnya Kalemuna dans le but de maximiser le rendement tant attendu dans l'entreprise.

C'est dans cette optique qu'une série de formations internes dans tous les domaines, vient d'être lancée en vue de la reprise du programme de formation resté grandement en souffrance depuis des lustres à l'Office.

La première, c'est celle qui vient d'être ouverte, ce lundi 09 mai 2022, axée sur le contrôle de Gestion à l'attention des Agents et cadres de la Direction de l'Organisation et de Contrôle de Gestion (DOCG), venus non seulement du siège (Direction générale) mais également, de toutes les Entités et Représentations de l'Ogefrem sur toute l'étendue du territoire national.

Le Directeur des Ressources Humaines qui a pris le premier la parole a circonscrit le cadre de l'évènement.

Dans cette approche participative et d'une gestion saine et rigoureuse qu'apporte le nouveau vent du changement insufflé par le DG a.i Justin Kamwanya, fini donc l'usage des dépenses fantaisistes au sein de l'Office. Le contrôle de l'efficacité est de mise.

A leur retour, dans leurs différentes entités et représentations, les apprenants ont l'obligation d'organiser chacun des séances de restitution des matières apprises au cours de la formation afin que tous puissent s'imprégner ou mieux, puissent marcher selon les normes de la vision de la Direction Générale.

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L'OGEFREM étant une entreprise à caractère trop technique, il est inadmissible, voire inimaginable que son personnel soit en marge de formation de mise à niveau pendant plusieurs mois, mais surtout, de l'évolution récente du monde induite par les NTIC.

Préparée par les férus-maison, en l'occurrence, le consultant Mamona et le Directeur en fonction M. KWEKENGE, de la DOCG, la formation regroupe pour la plupart, ceux qui ont été engagés ces dernières années.

Renforcement du rendement

Dans son allocution on ne peut plus claire et très explicite, le DG ai de l'OGEFREM Justin Kamwanya s'est appesanti sur trois signaux majeurs qui ont émaillé la volonté de la Direction générale de pouvoir organiser une telle formation de mise à niveau.

D'abord, la formation garde une place très stratégique dans tout le travail qui doit se faire au niveau de l'Ogefrem. Car, tant qu'on n'aura pas des agents et cadres qui ne sont pas à niveau, on ne pourra pas non plus, espérer obtenir un grand rendement.

Ensuite, beaucoup d'agents engagés et affectés, se sont retrouvés dans certaines directions sans qu'ils ne comprennent au préalable, les attributions qui leur sont dévolues.

Enfin, le domaine qu'ils exercent, c'est le domaine financier qui implique le contrôle à priori.

A en croire le patron de l'Ogefrem, ce domaine procède de la volonté de purifier les canaux financiers, de sorte que la gestion des finances au niveau de l'Office, suive les règles qui sont recommandées par les meilleures pratiques en la matière. Ce qui permettre à la haute hiérarchie de l'entreprise de se mettre à l'abri de tout soupçon ou détournement.

Pour une durée d'une semaine avec une vingtaine d'agents, venus des toutes les entités et représentations en provinces, le souhait exprimé par le Directeur Général est de voir qu'au retour des contrôleurs dans leurs entités, les finances s'améliorent excessivement.

Par rapport à l'IGF (Inspection Générale des Finances) dont la présence est signalée au sein de l'Office, ne doit pas y rester éternellement, déclare le numéro Un de l'Office. Car, argue-t-il, l'Ogefrem doit développer sa propre capacité interne afin que le même type de contrôle effectué par l'IGF soit aussi effectué par les cadres et agents de l'Office, non seulement à Kinshasa mais aussi, dans l'ensemble du pays.

Souci de garantir l'orthodoxie financière

Pour le DG ai de l'Ogefrem, les contrôleurs de gestion ont un rôle capitale à jouer pour garantir l'orthodoxie financière. Il en va pour preuve, ces derniers ont un rôle à jouer à priori c'est-à-dire, avant qu'on ne puisse passer à différents actes de décaissement, ils sont tenus de passer en revue les différentes dépenses qui doivent être engagées.

C'est en ce moment-là qu'ils peuvent repérer les dépenses fantaisistes qui ne peuvent être validées.

"Il faudra que chaque centime dépensé serve réellement aux intérêts de l'Office. Vous faîtes un contrôle en amont tandis que vos collègues des finances le font en aval. C'est de cette manière, qu'il sera inculqué une gestion rationnelle des ressources de l'entreprise à la grande satisfaction de la Direction Générale".

Par rapport au budget géré par chaque entité, le contrôleur de gestion doit aussi veiller en s'interrogeant sur la contribution qu'apporte chaque entité dans la caisse de l'entreprise à la place de se contenter uniquement de ce qu'on doit percevoir.

"Eviter donc d'avoir des entités budgétivores, martèle Kamwanya Kalemuna ".

Un plan de décaissement

Sur le plan budgétaire, le DG ai note qu'on ne doit pas se réveiller un matin et commencer à dépenser sans avoir un plan de décaissement. Car, dit-il, le budget est une planification qui est annuelle.

Mais au-delà, on doit aussi avoir une planification mensuelle pour faire l'anticipation des dépenses non autorisées.

De coin à un autre, on ne peut pas avoir à la fois un même type de dépenses dans plusieurs entités. Ça s'appelle de la copie-collée. Ce qu'il faut éviter, indique le premier d'entre les hauts cadres de l'Office.

Contre toute attente, le contrôleur de gestion est tenu à la vérification tous azimuts de toutes les dépenses, y compris celles engagées par son propre directeur. " Vous devez être intraitable et privilégier le contrôle d'efficacité ", a conclu le DG a.i, Justin KAMWANYA KALEMUNA.

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