Lubango (Angola) — Les partis politiques, la Police nationale et le Syndicat de Journalistes Angolais dans la province de Huila, se sont réunis mardi, à Lubango, pour réfléchir sur la sécurité des professionnels de la Communication Sociale lors des élections d'août 2022.
Il est souvent fréquent de traiter verbalement de manière hostile, les professionnels de la Communication sociale dans la période postélectorale, raison pour laquelle le Syndicat des Journalistes Angolais (SJA) à Huíla s'est réuni avec les principaux acteurs du moment, pour prévenir d'éventuelles agressions de la part des militants et sympathisants des partis politiques.
Le secrétaire provincial du SJA, Amílcar Silvério Baptista, a justifié la réalisation de la rencontre avec la nécessité de contribuer à un environnement sain durant le processus électoral.
Il a dit que les journalistes devraient, avec responsabilité, diffuser les faits et non être une cible de violence physique ou verbale, soulignant que Huíla veut être l'exemple dans cette saine convivialité et regarder l'avenir avec optimisme.
Le premier secrétaire du MPLA dans la province, Nuno Mahapi, a affirmé que la posture de son parti et des militants est d'urbanité, afin de rendre les élections une véritable fête de la démocratie.
"Notre discours à nos bases va dans cette direction, pour que tous participent, en respectant les autres et leurs différences, en vue de continuer à construir ela Nation pour tous", a-t-il précisé.
A son tour, le secrétaire adjoint de l'UNITA à Huíla, Feliz Kwenda, a félicité le SJA pour l'initiative et souligné que son parti défend des élections qui se conforment rigoureusement aux lois et une conduite saine de tous les impliqués dans le processus, appelant à un journalisme vibrant, démocratique et sans filtres.
Dans le même cadre, la secrétaire du PRS, Júlia Kaquene, a demande aux journalistes plus d'équilibre et l'égalité dans le traitement, félicitant également le Syndicat pour l'initiative.
A l'occasion, le commandant provincial de la Police Nationale, le commissaire Divaldo Martins, a souligné que Huíla est un exemple de convivialité dans la diversité, avec une action équilibrée dans tous les moments.
Les journalistes, a dit le commissaire, sont les intermédiaires de tout le processus, qui doivent, à l'exemple de la Police nationale, agir avec exemption.
La rencontre, qui s'est déroulée dans la Médiathèque de Lubango, a rassemblé des journalistes, policiers, étudiants de communication et les partis MPLA, UNITA et PRS.