La lutte contre les accidents de travail ainsi que les maladies professionnelles restent un défi pour les centrales syndicales du Togo qui ne cessent se mobiliser. Avant de doigter les employeurs, ces organisations syndicales prennent soin d'armer leurs cadres sur ce qu'il faut prendre par ces termes et leurs responsabilités en la matière. Raison de l'ouverture d'un atelier de deux jours.
Sis à Agoè, c'est le centre FOPADESC qui a été choisi par les responsables syndicaux pour abriter les 05 et 06 mai cet atelier de renforcement des capacités sur la sécurité et santé au travail en période post covid19 dans un contexte de relance économique.
Portée par quatre centrales syndicales à savoir CNTT, CSTT, UNSIT et UGSL, la formation est appuyée par la CSI Afrique, avec pour objectif de renforcer les capacités des leaders syndicaux.
" Il est démontré que chaque année, dans nos entreprises et sociétés, on dénombre d'énormes pertes en vies humaines. Chaque année, il y a plus de 2 millions de travailleurs qui perdent leurs vies pour des raisons d'accidents de travail ou de maladies professionnelles. Il faut donc faire prendre conscience aux uns et aux autres pour les dispositions nécessaires à prendre pour éviter au maximum ces situations ", a déclaré Emmanuel Komlan Agbénou.
Cet atelier est le bienvenu, pour M. Agbénou car il permettre aux participants, sur la base des expériences débordante des communicateurs, de maitriser l'essence même de ces termes et la raison même pour laquelle l'OIT en a fait son cheval de bataille.
De façon ramassée, l'on peut comprendre ces deux notions par la discipline visant à supprimer ou à limiter certains effets nuisibles du travail sur l'être humain (santé physique ou mentale) ; la santé étant comprise par l'OMS comme l'état de complet bien-être physique, mental et social et ne consiste pas en une absence de maladie ou d'infirmité tandis que la sécurité s'entend de l'ensemble des mesures prises pour éviter les accidents.
" La notion de sécurité et santé au travail est un domaine bien réglementé et donc nous allons plus orienter les discussions sur la législation en abordant les résultats de l'évaluation faite il y a quelques temps de la mise en œuvre des dispositions légales au sein des entreprises. Chacun à son niveau doit agir pur que nous puissions réduire les accidents ", a indiqué le formateur Docteur Komlan Kiliou spécialiste en sécurité et santé au travail.
Rappelons que la présente session s'ouvre au lendemain de la célébration le 28 avril dernier de la journée internationale de la commémoration des travailleurs morts aux travail ainsi que de la journée mondiale de la sécurité et santé au travail pour la promotion de la culture de la lutte contre les accidents et maladie professionnelles.
