Sénégal: Amélioration du Climat des affaires en mars 2022

Dans son point mensuel de conjoncture de mai 2022, la Direction de la prévision et des études économiques (Dpee) a analysé l'opinion des chefs d'entreprises au niveau du secondaire et du tertiaire. Selon le document, le climat des affaires s'est, en rythme mensuel, amélioré en mars 2022.

L'indicateur synthétique, calculé sur la base des soldes d'opinion des chefs d'entreprises, a augmenté de 6,8 points et s'est situé au-dessus de sa moyenne de long terme. Cette augmentation est, en partie, due à l'optimisme des chefs dans l'industrie, le commerce et les services. En glissement annuel, l'indicateur du climat des affaires a progressé de 5,0 points, en mars 2022.

S'agissant de l'industrie, la Dpee souligne que les contraintes à l'activité citées par les chefs d'entreprises interrogés sont les difficultés d'approvisionnement en matières premières (48%), la concurrence déloyale (28%), la demande (23%), le recouvrement des créances (23%), la fiscalité (8%), l'accès au crédit (8%) et la vétusté des équipements (8%). Toutefois, le climat des affaires dans ce sous-secteur s'est renforcé de 1,6 point, en rythme mensuel, en liaison avec le raffermissement des soldes d'opinion relatif à la production aux stocks de produits finis.

Pour ce qui est des bâtiments et travaux publics, la Dpee renseigne que les enquêtés ont, en majorité, soulevé les difficultés de recouvrement des créances (100%), l'accès au foncier (40%), la fiscalité (40%), la concurrence (20%) et l'accès au crédit (20%) comme principaux facteurs de blocage à l'activité. Le climat des affaires est resté stable dans ce sous-secteur, en mars 2022. Par conséquent, l'activité générale et les commandes publiques sont ressorties aux mêmes nivaux qu'en février.

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Concernant les services, les difficultés mentionnées par les interrogés sont la concurrence déloyale (47%), le recouvrement des créances (47%), la fiscalité (33%), l'insuffisance de la demande (33%) et la corruption et fraude (13%). Néanmoins, l'indicateur du climat des affaires s'est amélioré de 10,6 points dans le sous-secteur, en rythme mensuel, à la faveur de la bonne tenue du chiffre d'affaires et des commandes.

Dans le commerce, les chefs d'entreprises ont, en majorité, relevé le recouvrement des créances (100%), l'approvisionnement difficile en matières premières (40%), la concurrence déloyale (40%), la fiscalité (20%), l'accès au crédit et la demande (33%) comme principales entraves à l'activité. Le climat des affaires s'est, toutefois, conforté (+5,4 points) dans le sous-secteur, en relation avec les chiffres d'affaires réalisé et attendu.

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