Longtemps attendue par l'opinion nationale et internationale, le projet de résolution sur le chronogramme de la transition a été adopté ce mercredi, 11 mai 2022 au Conseil National de Transition.
La plénière qui s'est tenue à cet effet a connue la présence des membres du CNRD, de l'ensemble des membres du gouvernement, des acteurs politiques et de la société civile, des corps diplomatiques et consulaires.
A l'issue de cette plénière, une durée de 36 mois à été retenue après avoir bénéficié de l'adhésion de l'écrasante majorité des conseillers nationaux de la transition.
A cette occasion, le ministre de l'administration du Territoriale et de la Décentralisation, dans son allocution est revenu sur les violences qui ont émaillées les 11 dernières années dans notre pays. Selon Mory Condé toutes ces violences sont causées, principalement par la mauvaise organisation des élections.
Il a également souligné la nécessité de faire un récemment général de la population, afin de connaître le nombre de guineens vivants dans chaque circonscription du territoire national.
Aussitôt publiée, cette durée a fait réagir les acteurs opposés à la démarche du CNRD, notamment le FNDC, l'UFDG, le RPG, l'UFR entre autres qui dénoncent une violation flagrante de l'article 77 de la charte de la transition et qui se réservent le droit d'organiser dans les prochaines heures des manifestations de rue afin d'exprimer leur désapprobation.
Sur la question de savoir, à quand commenceront à courir les 36 mois, le porte-parole du gouvernement, Ousmane Gaoual Diallo précise que c'est à compter de la promulgation de la loi qui a un caractère de non rétroactivité.
Quant au président du CNT, Dr Dansa Kourouma, il rassure qu'il n'y aura ni débordement ni glissement du calendrier, sauf en cas de force majeure.