Maroc: L'amélioration du rendement des juridictions financières tributaire des compétences humaines et des bonnes pratiques (Mme El Adaoui)

Rabat — L'amélioration du rendement des juridictions financières dans l'exercice de leurs missions est tributaire, dans l'étape actuelle, de trois facteurs déterminants, dont les compétences humaines et les bonnes pratiques, a affirmé, mercredi, le Premier Président de la Cour des Comptes, Mme Zineb El Adaoui.

Intervenant lors d'une séance plénière commune des deux Chambres du parlement, consacrée à la présentation du rapport d'activités de la Cour au titre de 2019-2020, Mme El Adaoui a relevé que le premier facteur déterminant est la qualification continue des compétences humaines dans tous les domaines relatifs aux missions des juridictions financières, y compris les capacités liées à transformation digitale.

Le deuxième facteur porte sur les standards professionnels et les bonnes pratiques qui demeurent les principaux fondements de l'action d'audit et la source fiable d'informations et des lignes directrices indépendantes et objectives pour appuyer le changement positif dans le secteur public, a-t-elle ajouté, soulignant que le troisième est relatif à la capacité d'adaptation pour faire face aux développements et aux risques émergents, à même d'accompagner les principales questions ayant un impact sur la société et répondant aux attentes des parties concernées par les conclusions des juridictions financières.

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Pour répondre à ces exigences, la Cour des Comptes œuvre à soutenir ses capacités humaines et à établir des relations de coopération avec des instances supérieures homologues, des institutions professionnelles et des organisations internationales spécialisées dans le domaine du contrôle des finances publiques, de la gouvernance et de la gestion publique, a poursuivi Mme El Adaoui.

La Cour des Comptes a récemment élaboré une stratégie dans le domaine de la coopération internationale selon une vision claire en harmonie avec la stratégie des juridictions financières et les orientations générales de la diplomatie marocaine, a-t-elle indiqué, notant que ce plan vise à renforcer les compétences et l'expertise professionnelle des magistrats et des fonctionnaires des juridictions financières, et d'élever le niveau de contribution de cette institution au sein de l'Organisation Internationale des Institutions Supérieures de Contrôle des Finances Publiques.

Le parlement, avec ses deux Chambres et l'ensemble de ses composantes, ne ménagera aucun effort pour une meilleure utilisation des travaux des juridictions financières, afin de servir l'intérêt supérieur du Royaume et de permettre au citoyen et à l'opinion publique de prendre conscience de l'impact tangible des interventions de l'ensemble des organes de l'État, en harmonie et en complémentarité entre toutes les initiatives et les réalisations, a-t-elle affirmé.

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