Luanda — Le Gouvernement angolais a récemment approuvé un financement extraordinaire pour les 11 partis politiques légalement constitués du pays, d'un montant de 882.643.740 kwanzas.
L'information a été rendue publique jeudi, lors d'une conférence de presse, par le ministre d'État et chef de la Maison civile du Président de la République, Adão de Almeida, après une réunion avec des partis politiques disposant de sièges parlementaires.
Selon le ministre d'État, dans le cadre de ce financement extraordinaire, chaque parti politique légalement constitué recevra, dans les prochains jours, environ 82.240.340 kwanzas.
"Nous partageons, avec les partis politiques, une décision du Président de la République, qui approuve et définit le financement extraordinaire de chacun des 11 partis politiques existant légalement à cette époque", a-t-il exprimé.
Il a informé que les ressources ont été approuvées avec une indication pour l'organe compétent de l'Exécutif, le ministère des Finances, d'exécuter la tâche immédiatement.
"Par conséquent, les conditions sont créées pour que cette question soit réglée au cours de la semaine prochaine", a assuré le ministre d'État.
La loi sur le financement des partis politiques définit qu'au cours d'une année électorale, il existe un financement extraordinaire pour tous les partis politiques légalement existants.
Adão de Almeida a précisé, d'autre part, que le financement des partis politiques pour la campagne électorale sera défini après l'approbation des candidatures par la Cour constitutionnelle (TC).
Le ministre d'État a fait savoir que les responsabilités de l'Exécutif en matière de processus électoral sont exercées de manière rigoureuse, ponctuelle et correcte.
Il a rappelé qu'au terme de l'inscription d'office, l'Exécutif a mis à la disposition des citoyens trois mécanismes pour consulter leurs données électorales et, en même temps, apporter la correction correspondante, si nécessaire.
L'inscription d'office est l'enregistrement des citoyens angolais majeurs, légalement qualifiés pour s'inscrire sur les listes électorales et, par conséquent, voter aux élections générales.
Le caractère officieux du registre électoral implique le transfert automatique des informations du fichier d'identification civile, des citoyens titulaires d'une carte d'identité, vers le fichier des personnes âgées.
Les données provisoires, récemment remises à la Commission électorale nationale (CNE) indiquent l'inscription d'environ 14 millions de citoyens inscrits, dont 18 mille résident à l'étranger.