Luanda — Le ministre d'État et chef de la Maison civile du Président de la République, Adão de Almeida, a assuré jeudi que l'Exécutif assume ponctuellement et pleinement ses responsabilités pour la tenue d'élections justes et transparentes.
Lors d'une conférence de presse, Adão de Almeida a noté que la demande des partis d'opposition concernant l'affichage des listes électorales après la fin de l'inscription d'office n'avait plus de fondement juridique.
"Ce n'est pas une obligation légale", a déclaré le ministre d'État, notant que, dans le cadre de la loi en vigueur, des mécanismes plus efficaces sont disponibles que ceux que les partis d'opposition réclament en la matière.
Selon le ministre, la précédente loi sur le recensement électoral imposait la divulgation des données des citoyens dans les administrations municipales " et c'est sur la base de cette loi, déjà abrogée, que les partis politiques d'opposition font cette demande ".
Adão de Almeida a déclaré qu'il ne devrait pas y avoir de malentendus à ce sujet, car l'exigence est basée sur une loi qui n'est plus en vigueur.
Il a précisé que la loi sur l'inscription électorale en vigueur exige la publication des données afin que chaque citoyen puisse les consulter et se plaindre, si nécessaire.
Selon le ministre d'État, cette hypothèse s'observe dans de meilleures conditions que celles qu'espèrent les partis politiques d'opposition.
Il a informé que, contrairement aux précédents processus électoraux, l'Exécutif a mis à disposition trois mécanismes permettant aux citoyens d'avoir accès à l'information et à la correction de leurs données, à savoir via une application internet, une ligne téléphonique gratuite (136) et en personne (au service de le public).
Avis du PR à la CNE
Adão de Almeida a informé, à l'occasion, que le Président de la République, João Lourenço, avait demandé, il y a quelques jours, un avis à la Commission électorale nationale (CNE) sur les conditions de tenue des élections générales en août de cette année.
Les élections sont convoquées après avis de la CNE, qui est l'entité qui organise le processus électoral.
Selon le ministre d'Etat, pour que le Président de la République puisse convoquer les Elections, il doit être informé par l'instance compétente de son degré de préparation et des conditions, afin qu'elles soient réalisées dans les délais constitutionnels et légaux définis.
Il a jugé important que les données provisoires du fichier électoral officiel soient déjà en possession de la Commission électorale nationale (CNE).
Pour vous, si les données n'étaient pas en possession de cet organisme, il serait difficile d'émettre un avis sur leur préparation.