Guinée: 36 mois comme durée de la transition - " Que veulent réellement certains collègues de la classe politique ", s'interroge Docteur Faya Milimono

Le CNRD à travers le ministère de l'Administration du Territoire et de la Transition, a soumis au gouvernement, au CNT et à l'ensemble des forces vives, une proposition sur la durée de la période transitoire qui devrait s'étendre sur 39 mois.

Après l'adoption et le vote à l'Assemblée, les conseillers du Conseil National de la Transition ont a leur tour, soustrait les 3 mois et maintenir les 36, soit 3 ans. Pendant ce temps, c'est une franche classe politique et de la société civile s'oppose à cette proposition et qui annonce les manifestations de rue pour enfin contester cette décision. Un point de vue que le leader du parti Bloc Libéral ne partage pas.

Il a fait savoir ce vendredi, 13 mai 2022, lors de l'émission des Grandes Gueules d'Espace. Répondant donc aux préoccupations de nos confrères, Dr Faya Millimouno, a au nom de la Coalition Pour la Rupture (CPR) qu'il dirige, rappelé avoir fait avec ses collègues, un travail dans ce sens, travail qui a abouti à une proposition de 36 mois comme durée de la transition.

" Si le CNT en examinant la même question, prend une résolution pour dire que 36 mois c'est convenable que nous fassions cette période transitoire, nous pensons que ça correspond à ce travail très sérieux que nous avons préalablement fait au sein de la coalition CPR que j'ai l'honneur de diriger.

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Ceux qui disent que ces 36 mois sont top, en faite ce qu'ils ne vous disent pas, c'est qu'ils commencent à contester que certains chantiers soient mis en œuvre pendant cette transition. Pour ce qui nous concerne, que ça soit le recensement de la population et de l'Habitat, que ça soit celui administratif à vocation d'état civile, le recensement électoral, ce sont des choses qui sont nécessaires", a indiqué Dr Faya.

Le gouvernement de la transition a bien avant de soumettre cette proposition, décliné un certain nombre d'activités qui doivent être réalisées courant ces trois ans. Cependant, les voix ne cessent de s'élever dans le rang de certains opposants qui ne partagent pas cette calendrier, contrairement à d'autres.

"Des gens qui vont jusqu'à pousser de mauvaise foi en disant que le fichier qu'on avait aussi bien contesté et dénoncé, qu'on peut l'accepter cette fois parce que simplement on veut que la transition finisse demain. On va de contradictions en contradictions dans les déclarations. Et très honnêtement, je me pose la question que veulent réellement certains collègues de la classe politique", a-t-il laissé entendre.

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