La Côte d'Ivoire a connu une importante escalade de l'extrémisme violent tout au long de 2020, y compris ses premières attaques djihadistes depuis l'incident de Grand Bassam en 2016, ou des assaillants djihadistes avaient ouvert le feu sur la plage et des hôtels, faisant 19 morts.
Des sources indiquent des mouvements réguliers de djihadistes du Mali vers le nord-ouest de la Côte d'Ivoire, ont lieu depuis un certain temps, détaillant comment ces djihadistes sont impliqués dans le trafic de drogues, d'armes et d'or artisanal.
Au regard de toutes ces menaces terroristes, Emmanuel Kouamé Saraka , chargé de programme de lutte contre le terrorisme et l'extrémisme à l'ong Alliance pour la Reconstruction et le Développement Post-Conflit ( Ardpc) a animé une conférence de presse, mercredi 11 mai 2022 à Cocody-Riviera.
A cette occasion, il a interpellé les acteurs de la vie publique en Côte d'Ivoire sur les attaques terroristes et lancer un appel à une réponse urgente à l'implication de tous les acteurs dans la lutte. Notamment la société civile, des leaders communautaires, des citoyens, de la population et des médias à lutter contre le fléau.
Il a aussi appelé à la promotion de la co-production de la sécurité par tous les acteurs.
Le conférencier a lancé un appel à l'efficacité des programmes de de-radicalisation et à la promotion de la police communautaire et citoyenne. Toutefois, M. Kouamé a lancé un à l'initiation de programmes directs de dons, d'appuis et de projets issus de l'Etat et des PTF à l'endroit de la société civile, des médias et des populations.
Pour lui, il faut une participation citoyenne à la lutte contre l'extrémisme violent, à la lutte contre le terrorisme et à la de-radicalisation.
En revanche, il a attiré l'attention tous les acteurs à contrer l'expansion du terrorisme en Côte d'Ivoire par tous les moyens, afin de donner les chances au développement du pays,
Enfin, Il a demandé au pouvoir public d'apporter un appui à la jeunesse afin de faciliter leur insertion socio professionnelle et mettre en place des organes communautaires structurés dans les zones frontalières, rurales, péri-urbaines et urbaines.