Togo: Elaborer une stratégie globale pour attirer les IDE

Un ouvrier portant un masque répare une roue d'un camion de transport géant dans une mine d'uranium en Namibie.
17 Mai 2022

A la demande du gouvernement, la CNUCED (Conférence des Nations Unies pour le commerce et le développement) a initié l'examen de la politique d'investissement (EPI) du Togo. Les examens de la politique d'investissement (EPI) sont un des programmes de la CNUCED.

Il propose une assistance technique complète, à moyen ou à long terme, qui est adaptée aux circonstances nationales, à partir d'une évaluation du cadre directif, réglementaire et institutionnel des IDE, réalisée en fonction des objectifs économiques et des objectifs de développement social du pays. Le programme démarre par la formulation de recommandations sur les mesures à prendre, continue par l'aide fournie au pays pour les appliquer et s'achève par un rapport sur leur mise en œuvre et l'énoncé de mesures complémentaires. Si nul n'ignore les avantages que présentent les investissements directs étrangers, leurs effets potentiels dépendent des caractéristiques économiques du pays qui les reçoit ainsi que d'une multitude d'autres facteurs.

Ils peuvent avoir un effet direct sur la croissance économique, la formation de revenu et la création d'emplois. Leur augmentation peut aussi entraîner une augmentation du volume total du commerce de biens et de services et avoir une série d'autres répercussions sur l'économie d'un pays, par exemple le transfert de technologie, la formation du capital humain, la création de nouveaux secteurs d'activité et le renforcement de l'intégration dans l'économie mondiale.

'Cet examen vise, non seulement à améliorer l'environnement des affaires, mais aussi à quantifier les impacts que peuvent apporter les investissements dans un pays donné', explique Maha El Masri, experte en politique d'investissement à la CNUCED. L'impact de l'EPI sur le cadre juridique et institutionnel est une condition importante pour mettre en confiance les investisseurs et augmenter les flux annuels des investissements directs étrangers, confié de son côté Rose Kayi Mivédor, la ministre de la Promotion de l'investissement.

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Cela étant, les IDE ne sont pas sans risques, souligne la CNUCED, qui cite la délocalisation de branches d'activité locales, la dégradation de l'environnement et la perte de souveraineté. S'agissant des pays faiblement développés, les principaux obstacles susceptibles de les empêcher de profiter pleinement de ces apports sont liés à la pénurie de main-d'œuvre qualifiée, au mauvais fonctionnement ou à l'inexistence des infrastructures, à l'accès médiocre aux services de base, aux insuffisances technologiques et à l'absence ou à la faiblesse des marchés financiers.

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