Tunisie: Zarzis | Préparation de la saison touristique - Beaucoup de choses restent à faire

Selon les professionnels, le tourisme à Zarzis fait vivre des centaines de familles. Mais beaucoup de choses restent à faire pour accorder à ce secteur l'importance qu'il mérite. Rien n'a été en effet accompli jusqu'à présent, à part l'attribution de quelques autorisations permettant à certains d'installer des buvettes, des cabines et des parasols sur le domaine public maritime.

La saison estivale s'approche à grands pas et s'annonce prometteuse selon les prévisions des tour-opérateurs, des agences de voyages et des spécialistes du domaine touristique. Actuellement, les préparatifs vont bon train dans les unités hôtelières à Djerba et à Zarzis, ainsi que la récupération du personnel qui a chômé pendant deux ans en raison du Covid-19.

Plusieurs hôtels ont été pris d'assaut à l'occasion du pèlerinage juif de la Ghriba qui a lieu du 14 au 22 mai. En effet, entre 4 et 5 mille fidèles sont actuellement en visite à la Synagogue de Djerba.

Profitant de sa présence à l'île des rêves, M. Moez Belhassine, ministre du Tourisme et de l'Artisanat, a visité quelques unités touristiques à Djerba et a fait un petit saut à Zarzis pour visiter l'hôtel " Sultana ", une maison d'hôtes et de charme, classée 5 étoiles, le seul dans la région agréé par le ministère du Tourisme, pour superviser de visu l'état des lieux. S'adressant au ministre, la propriétaire de l'hôtel, qui est de nationalité française, a fait remarquer que l'état des alentours et surtout la plage laissent à désirer, n'hésitant pas à annoncer la fermeture de l'hôtel si la commune de Zarzis Nord et l'Apal continuent à faire la sourde oreille.

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Après avoir pris note, le ministre s'est déplacé à la localité de Jdéria, ensuite et à bord d'un bateau il s'est rendu à un autre petit hôtel qui se trouve sur un îlot au lac d'El-biban.

Mais, au niveau du secteur du tourisme qui fait vivre selon les professionnels des centaines de familles, beaucoup de choses restent à faire pour lui accorder l'importance qu'il mérite. Rien n'a été en effet accompli jusqu'à présent, à part l'attribution de quelques autorisations permettant à certains d'installer des buvettes, des cabines et des parasols sur le domaine public maritime.

En plus de l'absence de parkings, les ordures sont éparpillées partout et une odeur nauséabonde attire l'attention. D'autre part, dimanche dernier, un touriste français est mort noyé au niveau de chatt Amira parce qu'il n'y a pas de maîtres nageurs. Pourtant, l'été dernier, trois enfants étaient morts noyés pour la même raison, contrairement aux années précédentes. Espérons qu'il ne s'agira pas d'insouciance et de négligence. Il suffit d'engager une dizaine d'étudiants qui seront entraînés par la Protection civile pour s'occuper de cette mission temporaire pendant deux mois (juillet-août). Ils superviseront les endroits qui sont censés être dangereux à la Corniche, Chott Sonia, Chott Amira, Béni Fteïel et intervenir quand il le faut pour aider ceux qui ne savent pas nager.

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