Afrique: Contentieux des listes aux législatives - LEGS AFRICA appelle au respect strict de la loi dans sa lettre et dans son esprit

Encore une autre voix pour réclamer l'application de la loi concernant les différents contentieux notés concernant les listes en lice pour les élections législatives du 31 juillet prochain. À l'instar du Forum du justiciable, ou de la coalition Aar Sénégal, le " think tank " Leadership, Equité, Gouvernance et Stratégie pour l'Afrique (LEGS- AFRICA) entre aussi dans la danse.

Dans un communiqué rendu public ce jour, lundi 23 mai 2023, Élimane Haby Kane, président de LEGS- AFRICA et ses camarades " préconise l'application pure et simple des lois en vigueur au Sénégal en matière d'élection et invite à une prochaine réforme profonde du mode de représentation politique en Afrique. " Mieux, peut-on lire sur la note, " LEGS AFRICA appelle au respect strict de la loi dans sa lettre et dans son esprit afin de garantir aux citoyens l'exercice libre de leur droit de vote. "

Prenant ainsi le contre-pied des observateurs qui invitent le Conseil constitutionnel à l'apaisement dans son avis, LEGS AFRICA pense plutôt qu'il n'est pas question de céder dans l'application de la loi, " en voulant préserver le comportement de certaines élites politiques incompétentes, opportunistes et parfois non-respectueuses des lois et règlements en vigueur, en tout cas en matière électorale.

Le respect de la loi est le premier pas vers une société juste et une citoyenneté active, positive et de transformation ". Après avoir fait un rappel de la Loi n° 2010-11 du 28 mai 2010 instituant la parité absolue homme-femme, M. Kane et compagnie estiment qu'au regard de l'importance des élections, " une des rares occasions pour le citoyen de s'exprimer directement sur la marche de la République ", les acteurs politiques doivent prendre toutes leurs dispositions pour satisfaire aux exigences fixées par les lois et règlements en vigueur, afin de concourir à des élections libres, transparentes, plurielles.

%

Kane et ses camarades du " think tank " Leadership, Equité, Gouvernance et Stratégie pour l'Afrique invitent, par ailleurs, les acteurs à " un débat ouvert public ouvert, inclusif, profond et audacieux sur les mécanismes de représentation, d'organisation et de partage du pouvoir au Sénégal qui nécessitent d'être ré-inventés pour permettre l'expression d'une véritable démocratie, le rapprochement du pouvoir à proximité des citoyens contre les pratiques de captation du pouvoir et de prédation par une élite corrompue par les enjeux du pouvoir pour le pouvoir service d'intérêts privés ".

Cela, après les élections législatives du 31 juillet 2022 qui devraient se tenir à date échue, selon eux. Des sorties qui fusent de partout au moment où les regards sont braqués du côté du Conseil constitutionnel qui devait donner en principe son avis, depuis le samedi dernier, sur les recours introduits, car disposant de 72 heures, après le dépôt desdits recours.

AllAfrica publie environ 400 articles par jour provenant de plus de 100 organes de presse et plus de 500 autres institutions et particuliers, représentant une diversité de positions sur tous les sujets. Nous publions aussi bien les informations et opinions de l'opposition que celles du gouvernement et leurs porte-paroles. Les pourvoyeurs d'informations, identifiés sur chaque article, gardent l'entière responsabilité éditoriale de leur production. En effet AllAfrica n'a pas le droit de modifier ou de corriger leurs contenus.

Les articles et documents identifiant AllAfrica comme source sont produits ou commandés par AllAfrica. Pour tous vos commentaires ou questions, contactez-nous ici.